mercredi, août 01, 2007

Digital Rendez-Vous.

Du Rugby, un peu de cuisine, du contrôle à distance, un site rétro qui ne sert à rien, des applications portables à ne plus savoir qu'en faire, un logiciel pour les victimes du Markéting d'Apple, le site de référence qui convertit tout en tout et un voyage autour du monde depuis votre siège. Elle est pas belle la vie sur le Net ?

Dans 37 jours, la Coupe du Monde du Rugby. Le triomphe de la brute épaisse commencera dans notre beau pays. Un des rares sur la planète au coté de puissances aussi évoluées que la Nouvelle-Zélande ou les Iles Tonga à pratiquer ce sport.

A la base cantonné au Sud-Ouest, il est aujourd'hui chez lui à Paris, notamment grâce à un marchand de soupe musicale très doué en marketing, par ailleurs grand fan de calendriers gay-likely.

Si pour vous le rugby se résume à ça, il est grand temps de changer d'avis sur un sport où la subtilité du placage destructeur n'est pas dénué d'esthétique. A condition de savoir le regarder.

Pour cela deux site : un plus ou moins fagocité par la pub mais où les règles sont clairement explicitées et la superbe rubrique "Rugby d'Ecole" du magazine gratuit Sport (et non je ne mets pas ce lien pour les minettes de la page 42).

Les schémas y sont souvent remarquables. Les bases du jeu en deviennent soudain limpides. Exemple : les zones du terrain ci-dessous.

Impossible de dissocier le rugby et la bonne chaire. Plongeons donc dans le monde merveilleux de la nourriture. J'ai déjà parlé ici de Marmiton.org et de quelques autres sites dans l'article sur les meilleurs croissants du Net. Passons au niveau du dessus.

Les recettes qui suivent s'adressent aux cuisiniers(ères) confirmées. C'est le magazine "Elle" qui nous offre ainsi ses secrets. Mais attention, la technicité est élevée.
Il s'agit donc plus de secret de Grand-Mère qui aurait muté en Robuchon qu'autre chose.
Espérons par ailleurs que les anciennes fiches du magazine parue dans les années 70, la référence toujours inégalée, seront également un jour mise en ligne (on peut rêver).

"Du Geek ! Rien que du Geek ! Vite..."

- Et Roger, mon ordinateur y fait rien qu'à bugger !
- Bon d'accord, j'arrive...

Nan, maintenant le Geek il reste chez lui.
Il va tranquillement sur Sparks Angel, son ami aussi. Les deux installent le petit logiciel et se connectent sur le site. Et hop, le Geek prend le contrôle du PC qui tourne pas rond.
Simple, efficace, rapide.
Sauf si Internet marche pas...

Et là, pas de secret, il faut venir avec sa trousse à outil virtuel.
Il y avait déjà "Framakey" (suite de logiciels libres installable sur une clef USB) et "Ultimate Boot" (un "Live CD" de réparation).
Il y a maintenant PortableApps (trad : applications portables) qui référence tout un tas d'applications (traitement de texte, Sudoku ou clavier virtuel) à emmener partout sur une clef USB. Mais pas sur un iPod.

"L'I-Pod y'a que ça de vrai !"

Je ne ferai pas ici la liste des raisons qui font que le lecteur de Steve Jobs est une infamie.
Mais une d'entre elle est que contrairement à n'importe quel autre lecteur, la musique sur l'I-Pod ne peut pas être transférée sur un ordinateur... comme sur une simple clef USB.
On peut uploader dessus mais pas downloader (question de piratage et/ou de business pour l'Apple Store).

Je suppose que 90% des bobos... utilisateurs qui ont cet appareil ne s'en préoccupe pas (du moment qu'ils ont un bloc blanc avec une molette qui tourne) mais pour les 10% restant, dont ma douce et tendre, YamiPod leur permettra de "ripper" leur bestiole numérique, et de partager leur musique comme ils l'entendent.

Comme on bon vieux temps des K7 à bande (attention site rétro bourré de nostalgie : "oh, je me souviens, c'est sur cette Maxwell UR 120 que j'avais mon premier Led Zep !").

"Comment convertir tout en n'importe quoi ?"

Question récurrente sur les forums, souvent pour la musique, quelquefois pour les photos, immanquablement pour les vidéos. Encore plus pour les propriétaires d'I-Pod.

Il faut dire que l'on a vite fait de se retrouver avec des formats dits "propriétaires" (wma, AAC, rp, etc...) qui par définition ne sont lisibles que par un type de logiciel.
Ex : vous enregistrez votre gamin, vous le montez avec windows et hop, vous avez un wma... illisible sur un I-Pod (vive les K7...).

La solution s'appelle Zamzar, site gratuit et intuitif qui convertit absolument tout en tout (sauf les DVD).
Bien sûr, l'absence de contrôle des paramètres font qu'il ne remplace pas totalement VirtualDub et/ou DB Power Amp et/ou Photoshop, et/ou etc.
Mais comme Zamzar traite images, documents, vidéos et sons (excusez du peu), ça les remplace quand même pas mal !

Incontournable donc.

"Et maintenant du rêve ! Du Voyage diantre !"

C'est vrai, c'est les vacances.
Voyageons.

Pour ça deux sites addictifs et plus ou moins "vidage de crâne".
Le premier, Flash Earth, compare les photos de GoogleEarth et de la Nasa.
C'est idéal pour découvrir, vu du ciel, un petit bout de planète. Même si des fois, là aussi, on se perd.

Moi j'ai cherché Loch Ness... et je me suis retrouvé au fin fond de la Russie orientale.

Tout aussi étrange, la capacité hypnotique de FlickrVision (pour l'instant en Béta).
Et pourtant à la base c'est débile.
Prenez Flickr, service d'hébergement de photos.
Mélangez le avec une carte ou une mappemonde et vous avez un site où l'inutile tutoie régulièrement la poésie.


Les photos mises en ligne sur Flickr s'affichent au fur et à mesure sur la carte de Flickrvision.
Le globe tourne, les photos se succèdent, les unes superbes, les autres d'amateurs, quelques unes intimes.

Un joueur de paintball Australien en pleine action précède une rue automnale du vieux Vienne où arbres et voitures, parfaitement alignés, semblent sortir d'un film de Kubrick. Puis des cailloux translucides qui reflètent une lumière mauve laissent place à l'œil d'une femme voilée, visiblement endormie dans une ville côtière d'Arabie Saoudite.

De pays en pays, de bouts de vie volés en paysages éparses, le rythme des mouvements de la carte nous capte et l'étrange se produit. Il devient impossible d'échapper aux associations d'idées, de ne pas essayer de deviner l'histoire des clichés.

Et de penser, subretissement, à l'Aleph de Borgès ou à ces documentaires, qui ont tant inspiré Pialat, où la suite de plans sans rapport laissent des béances que notre imagination remplit, et d'où jaillit, enfin perceptible, la complexe diversité d'un monde ou l'ailleurs est aussi insaisissable que le temps qui passe.



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