vendredi, novembre 23, 2007

Satan l'habite.

Déferlante. C'est une déferlante plus ou moins cul-turelle. La semaine dernière sur France 2 avec une émission sur les pratiques sexuelles, souvent hors-normes, des femmes au travers de l'Histoire. Cette semaine sur la très sérieuse France Culture, dans un "Minuit-Dix" de haute volée, où Esparbec expliqua qu'il avait essayer d'uriner dans l'anus d'une partenaire qu'il sodomisait pour vérifier que ce que Henri Miller avait écrit était réalisable. Et pour continuer...

... ce soir Arte nous offre une soirée spéciale masturbation, dont un documentaire "M la Maudite", mollement présenté par son réalisateur sur les ondes (être mou et parler de pignolades ça la fout mal) où il défendit, mou jusqu'au bout, que la masturbation était "bonne pour la santé. Des chercheurs ont remarqué que les branleurs (sic) avaient moins de cancer de la prostate que ceux qui ne la pratiquent pas".





Popol59123 - Un Gars, une Fille - Masturbation - Ma-Tvideo France2
Popol59123 - Un Gars, une Fille - Masturbation - Ma-Tvideo France2

Le 10 Octobre dernier, la chaîne nous avait gratifié d'un spécial "orgasme" de très bonne facture (réalisé par la talentueuse Yvonne de Beaumarchais) surtout lorsqu'il traitait sans chichi de celui des femmes.

Mais il n'y avait pas que cela.
Il y avait aussi des travaux pratiques


Canal + n'est pas en reste avec sa soirée spéciale "Gay", qui, dixit la responsable des programme, s'adresse à tout le monde.

"A part peut-être le dernier film"- un porno / film d'horreur / homo - "Hellbent", avoua-t-elle au micro de Europe 1 ce midi. Europe 1 qui dès 14h proposait une émission de coaching sexuel pour devenir un "super bon coup" (sic).

Concept que Teva reprend dans une série de 10 émissions, éducatives, uniquement éducatives bien sûr.

Version Charlie Hebdo.


Même Libération se fait l'écho du phénomène sex-porno dans un dossier (presque) complet et dans la rubrique Dixit de son (très bon) site Ecrans.fr, en y mettant certes un peu de sociologie :

« Le porno « généré par les utilisateurs » a aussi élargi l’éventail des corps qui pouvaient être considérés comme sexuellement attrayants. Bien que ces sites montrent souvent des femmes qui entrent dans la catégorie physique qui domine la pornographie commerciale, il y a une tolérance et même un enthousiasme pour des femmes qui ne correspondent pas à ces normes. »
Henry Jenkins (Porn 2.0, 21/10/2007).







Doit y avoir quelque chose d'assez méchant dans l'air en ce moment.




Libellés : , ,



Powered by Blogger