Back To St-Nolff
Spéciale dédicace à Gurwänec.
Etrange. Il y a quelques années (combien ? je ne savais plus), j'étais rentré par hasard sous une tente plantée dans la campagne bretonne. J'avais froid. Et là : surprise. Au milieu d'une moiteur étouffante des milliers de jeunes gens se trémoussaient sur un bit endiablé. Comme je hais la techno, j'ai voulu ressortir. Et là le gars a balancé les infra-basses...
Mais qui donc était ce salopard de DJ qui m'a gardé scotché.
Voila une question qui me trottait dans la tête depuis longtemps. Et bien sûr, je n'avais jamais cherché à trouver la réponse sur le Net.
Aujourd'hui, ça m'a pris comme une envie de me gratter.
J'avais pour indices que le fameux DJ était japonais (ou chinois m'enfin je vois pas le régime favoriser le mix et laisser sortir ses DJ).
Le festival c'était Saint-Nolf (oui je sais, j'avais pas non plus l'orthographe exacte !).
Et cette année là il y avait Portishead et Nick Cave. Tout dans la gaité donc.
Etrange. Il y a quelques années (combien ? je ne savais plus), j'étais rentré par hasard sous une tente plantée dans la campagne bretonne. J'avais froid. Et là : surprise. Au milieu d'une moiteur étouffante des milliers de jeunes gens se trémoussaient sur un bit endiablé. Comme je hais la techno, j'ai voulu ressortir. Et là le gars a balancé les infra-basses...
Mais qui donc était ce salopard de DJ qui m'a gardé scotché.
Voila une question qui me trottait dans la tête depuis longtemps. Et bien sûr, je n'avais jamais cherché à trouver la réponse sur le Net.
Aujourd'hui, ça m'a pris comme une envie de me gratter.
J'avais pour indices que le fameux DJ était japonais (ou chinois m'enfin je vois pas le régime favoriser le mix et laisser sortir ses DJ).
Le festival c'était Saint-Nolf (oui je sais, j'avais pas non plus l'orthographe exacte !).
Et cette année là il y avait Portishead et Nick Cave. Tout dans la gaité donc.
"Pour un surf avec toi, je ferais n'importe quoi..."
L'enquête commença donc sur Google, qui frappa mon orthographe géographique de plein fouet : le Festival c'est Saint Nolff.
Pas de site (en tout cas à première vue).
Je rajoute donc "Portishead" et je tombe sur "Au Coin du Bois"... qui s'avère être en fait la page officiel de l'évènement.
Et là, choc. Coup de vieux. Agression du temps.
C'était en 1998 !!!
Je me sens dans la peau d'un vieux con.
Deuxième choc : la prog était vraiment pas mal du tout.
J'avoue me souvenir parfaitement être parti sur Silmaris mais je ne me rappelais que très moyennement de Stereophonics et encore un peu moins de Nick Cave (à part un mec en redingote de cuir noir lançant des incantations lugubrissimes)... rah là là, je sens les regrets m'envahir !
Ceci étant, "La Stage" correspond bien à mes souvenirs ("scène plus conviviale située dans un chapiteau") et la prog complète y est. Bravo aux organisateurs, enfin un site qui va à l'essentiel !
Là je cherche un DJ à consonance nippone, et pas de doute, mon homme c'est lui : Ken Ishii.
"Ken Ishii, mais qui c'est donc ?"
Un petit coup de Wikipedia s'impose (pour ses détracteurs : Wikipedia est LA référence encyclopédique pour les musiques populaires, non mais !).
Réponse : l'homme est connu et reconnu au Japon (compositeur de la musique des JO de Nagano) et surtout, ce qui confirme mon diagnostic de l'époque, l'animal est élevé à la techno de Detroit...
Et ça, ça ne pardonne pas (extrait, une nouvelle fois de Wikipedia) :
"Le style se différencie de la House originelle de Chicago par une plus grande dureté des sonorités, des structures moins mélodiques, plus répétitives, et l'omniprésence du "pied" de grosse caisse qui devient l'élément central des compositions. Les types d'accords sont empruntés au Funk ou au jazz. La continuité par couches successives des morceaux permet un mixage et des transitions plus aisées pendant une prestation de DJ".Il faudra d'ailleurs que je ressorte l'histoire de la techno par Laurent Garnier, diffusée sur France Info l'été dernier.
Mais dans mon esprit, il y avait quelque chose de plus "je te prends, je te tape, je te laisse en transe", du plus violent quoi !
Un coté Amon Tobin en kimono.
Donc direction Youtube pour y chercher des vidéos (nombreuses !!!) du bonhomme.
Et là ça se confirme, l'écart entre ses productions studios et ses tueries live n'est pas grand, il est énorme.
Conclusion : si 3/4 de sa production me laisse de marbre (techno oblige), le 1/4 restant est à caler en soirée entre un titre de QOTSA et un Nine Inch Nails première époque. Mix garanti sur facture !
Pour aller plus loin :
Le site officiel de Ken Ishii.
Le Jazz vu par Amon Tobin : un des chef-d'oeuvres du maitre incontesté du bourrin virtuose.
Et last but not least, une version live en or massif de Queens of the Stone Age pour achever en apothéose le mix du jour !!! :
(NB : vers 2'30'', LE rock dans toute sa beauté)
posted by Pilou @ 4:47 AM
1 comments
1 Comments:
Saint Nolff!
justement je repensais au concert de 16 horsepower, qui m'avait bien plu. Pour dj ken ishii, il suffisait de demander, je m'en souviens comme si c'était hier. Extraordinaire!
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