Injury Time : Le Jeu au Parfum de Scandale
"On ne peut pas courir avec une jambe cassée". Voila l'unique stratégie prônée dans ce jeu de Foot (ou presque de Foot) proposé gratuitement sur le Net par un site-tabloïd anglais.
Ici le ballon n'a aucun intérêt.
Le but n'est pas de marquer (vous avez des coéquipiers pour ça), mais de casser le plus de joueurs adverses avec moult délicatesses allant du tacle par derrière au niveau du genoux, au coup de coude dans la nuque en passant par le tacle glissé-décollé estampillé Materrazzi version Calcio .
Les admirateurs du grand Marseille y verront un hommage à Mozer et autres Di Meco, les Parisiens une ôde à Colleter et Talal El Karkouri.
Les anglais, pour leur part, n'y voient qu'une seule chose : une finale rêvée de Coupe du Monde à Berlin, aujourd'hui à jamais fantasmée, entre le Royaume-Uni et l'Allemagne.
"Ce n'est pas qu'un jeu, c'est la guerre". (sic)
Il faut dire que le supporter anglais n'aime pas l'Allemagne.
Le Net-tabloïd le sait et le jeu qu'il propose ne s'embarrasse pas du choix des équipes. C'est Royaume-Uni - Allemagne en final de Coupe du Monde, point.
Le reste de la planète peut bien s'effondrer.
Car le patriotisme de la perfide Albion a la mémoire tenace. Il se plaît à faire renaître la période noire de l'histoire allemande pour pouvoir revêtir les oripeaux des défenseurs du monde libre face au "bosch" alcoolique (à la différence de l'anglais qui ne fait que boire une petite bière...), fils de Nazi et donc bourreau des grand-pères de l'Empire de Sa Majesté.
En témoignent le livre très critique du très controversé John King, ou ce petit dépliant, édité lors de la dernière coupe du monde, qui expliquait aux fans anglais qu'il est assez mal vu de se trimballer en Allemagne avec un uniforme nazi ou en tenue de la Royal Air Force de 1941 pour se foutre de la gueule de l'autochtone .
"L'arbitre est peut-être une bouse mais il n'est pas aveugle" - telle est la devise.
Voila pour le décor. Le jeu quant à lui est une vraie réussite, aussi bien pour la jouabilité que pour l'humour deuxième degré très cynique où le fair-play est une valeur plus que virtuelle face à l'efficacité.
"Ils ne peuvent pas gagner s'ils ne peuvent pas marcher". Pour ce faire trois touches (q, w, et e) et les flèches de directions sont largement suffisantes. Lorsque vous êtes dans le champs de vision de l'abitre, un signal se déclenche : le "ref warning". Un plan du terrain et des joueurs vous indique si vous avez le temps de massacrer l'adversaire et surtout où se trouvent les survivants.
"Si l'arbitre ne l'a pas vue, ça ne peut pas être une faute"
Alors certes le jeu a fait un mini-scandale et l'indignation vertueuse française n'a pas pu s'empêcher de critiquer cette petite merveille de flash. "Scandaleux, honteux, mauvais exemple pour la jeunesse". Certes, mais en attendant, dans Injury Time on ne touche pas à l'arbitre.
Jamais.
Ce n'est pas le cas partout. Il suffit de jeter un oeil sur les actualités des divisions inférieures Françaises pour rester humbles.
Et puis en attendant, faire la gué-guerre par jeu de foot interposé est certainement moins choquant que des politiques qui soutiennent unanimement un coup de boule qui fait perdre une finale de Coupe du Monde.
Car ce que Zidane aurait compris s'il avait jouer à Injury Time, c'est qu'on peut toujours courir avec un nez cassé.
Ici le ballon n'a aucun intérêt.
Le but n'est pas de marquer (vous avez des coéquipiers pour ça), mais de casser le plus de joueurs adverses avec moult délicatesses allant du tacle par derrière au niveau du genoux, au coup de coude dans la nuque en passant par le tacle glissé-décollé estampillé Materrazzi version Calcio .
Les admirateurs du grand Marseille y verront un hommage à Mozer et autres Di Meco, les Parisiens une ôde à Colleter et Talal El Karkouri.
Les anglais, pour leur part, n'y voient qu'une seule chose : une finale rêvée de Coupe du Monde à Berlin, aujourd'hui à jamais fantasmée, entre le Royaume-Uni et l'Allemagne.
"Ce n'est pas qu'un jeu, c'est la guerre". (sic)
Il faut dire que le supporter anglais n'aime pas l'Allemagne.
Le Net-tabloïd le sait et le jeu qu'il propose ne s'embarrasse pas du choix des équipes. C'est Royaume-Uni - Allemagne en final de Coupe du Monde, point.
Le reste de la planète peut bien s'effondrer.
Car le patriotisme de la perfide Albion a la mémoire tenace. Il se plaît à faire renaître la période noire de l'histoire allemande pour pouvoir revêtir les oripeaux des défenseurs du monde libre face au "bosch" alcoolique (à la différence de l'anglais qui ne fait que boire une petite bière...), fils de Nazi et donc bourreau des grand-pères de l'Empire de Sa Majesté.
En témoignent le livre très critique du très controversé John King, ou ce petit dépliant, édité lors de la dernière coupe du monde, qui expliquait aux fans anglais qu'il est assez mal vu de se trimballer en Allemagne avec un uniforme nazi ou en tenue de la Royal Air Force de 1941 pour se foutre de la gueule de l'autochtone .
"L'arbitre est peut-être une bouse mais il n'est pas aveugle" - telle est la devise.
Voila pour le décor. Le jeu quant à lui est une vraie réussite, aussi bien pour la jouabilité que pour l'humour deuxième degré très cynique où le fair-play est une valeur plus que virtuelle face à l'efficacité.
"Ils ne peuvent pas gagner s'ils ne peuvent pas marcher". Pour ce faire trois touches (q, w, et e) et les flèches de directions sont largement suffisantes. Lorsque vous êtes dans le champs de vision de l'abitre, un signal se déclenche : le "ref warning". Un plan du terrain et des joueurs vous indique si vous avez le temps de massacrer l'adversaire et surtout où se trouvent les survivants.
"Si l'arbitre ne l'a pas vue, ça ne peut pas être une faute"
Alors certes le jeu a fait un mini-scandale et l'indignation vertueuse française n'a pas pu s'empêcher de critiquer cette petite merveille de flash. "Scandaleux, honteux, mauvais exemple pour la jeunesse". Certes, mais en attendant, dans Injury Time on ne touche pas à l'arbitre.
Jamais.
Ce n'est pas le cas partout. Il suffit de jeter un oeil sur les actualités des divisions inférieures Françaises pour rester humbles.
Et puis en attendant, faire la gué-guerre par jeu de foot interposé est certainement moins choquant que des politiques qui soutiennent unanimement un coup de boule qui fait perdre une finale de Coupe du Monde.
Car ce que Zidane aurait compris s'il avait jouer à Injury Time, c'est qu'on peut toujours courir avec un nez cassé.
Et des jeux plus sympathiques : ici.
Et tout particulièrement "Sexy Foot" qui, comme son nom ne l'indique pas, a été réalisé par la "BBC Teens commissions".
posted by Pilou @ 8:51 AM
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